Pierre et Fred ont traversé la France en tandem pendant l’été 2018. De la Grand Place de Bruxelles à la Grand Place de Bruxelles en passant par le sud de la France : 4230 km, 61 jours de voyage dont 5 de repos, soit presque 75 km par jour.
Voyage en couple. Juillet 2018.
#Pistes cyclables, #Dépaysement, #Liberté, #PrendreleTempsdeVivre. Difficulté : 2/5
Bonjour Pierre et Fred, pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes un couple sans enfants, qui n’a pas peur de saisir les bonnes occasions. Nous avions déjà pédalé sur 2 vélos, pour aller de Bruxelles à la Mer du Nord, et une autre fois pour passer 5 jours en itinérance (d’hôtel à hôtel) en Dordogne avec des amis. Nous le sentions bien pour rouler plus ensemble.
Nous roulons à la même allure dans les descentes 🙂 et sinon, c’est vrai qu’il y a une petite différence de vitesse entre nous dans les montées. Plutôt que s’attendre, rouler ensemble sur un tandem nous permet de discuter, de partager en attirant l’attention de l’autre sur des curiosités ou des animaux…
Pendant que l’un conduit, l’autre peut le guider ou prendre des photos. Notre tandem permet aussi de pénétrer plus facilement dans le vent qu’à 2 vélos (nous avons lutté contre le Mistral), il nous permet à tous les 2 de voir tout le paysage (au contraire du tandem classique), et si la route est plate, il permet même à l’un des 2 de lire un commentaire architectural, de téléphoner ou de préparer un peu la route sans s’arrêter…
Après en avoir loué un quelque fois, nous avons donc décidé d’acheter le bon tandem. Et puis il a fallu se décider sur notre aventure.
Pourquoi cette envie de découvrir la France à vélo ?
Il faut voir le trajet comme une évidence. Nous avions pensé relier Bruxelles à Lyon, nos 2 villes d’enfance. Mais cela semblait peu : nous aurions seulement parcouru la distance que nous avons déjà faite en train ou en voiture, même si nous aurions vu beaucoup plus de choses le long de la route.
Nous étions tentés par le fait de partir au sud, avec la probabilité d’avoir du soleil. Pourquoi pas un grand tour en France ? En effet, pour les échanges, il n’y a aucun problème de langue et c’est plus sympa. Nous avons alors décidé de faire une boucle, le tour de la France en partant de la Grand-Place de Bruxelles.
Après avoir regardé attentivement la carte des voies vertes de France (merci l’AF3V), nous avons vu qu’une boucle se dessinait assez naturellement, sans trop de dénivelés. Nous nous attendions à une bonne signalétique sur ces chemins.
Nous étions certains d’une chose : on voulait éviter de prendre le train (parfois difficile à réserver) ou l’avion (certains s’en sont mordu les doigts) avec notre vélo. On voulait rester aussi « purs » que possible.
Nous partirons à l’aventure, c’est-à-dire sans définir les étapes, simplement pour découvrir au fil des jours, visiter et rencontrer des personnes au cours de notre périple. C’est un peu un défi, mais aussi une envie de vivre à un autre rythme, libres et de traverser des régions de France autrement.
C’était votre premier voyage à vélo ?
Il s’agit tout de même de notre premier long voyage. Et le premier en tandem !
L’idée était de rejoindre librement Rouen, d’avancer le long des boucles de la Seine, de suivre la Vélofrancette (mais finalement nous avons été plus à l’ouest et sommes passés par Rennes et Nantes), de suivre la Vélodyssée de long de l’Océan pour rejoindre le Canal des 2 Mers, et de remonter par la ViaRhôna et l’Echappée bleue (le canal des Vosges) puis enfin l’Eurovélo 5.
Nous avons roulé nos 4230 km, de la Grand Place de Bruxelles à la Grand Place de Bruxelles en passant par le sud de la France. Cela représente en moyenne presque 75 km par jour.
Notre voyage a duré 61 jours dont 5 jours de repos (le premier à mi-parcours !). Nous sommes partis du 1er juillet au 30 août 2018, durant la période la plus calme de l’année, qui convenait le mieux à nos employeurs.
Comment avez-vous préparé ce voyage à vélo ?
Nous avons commencé par nous plonger dans le « Manuel du voyage à vélo », très bien documenté et très inspirant. Nous nous sommes également rendus au 1er salon du voyage à vélo de Bruxelles (le salon « En roue libre » en février 2018).
Les histoires racontées par les autres cyclistes, là ou sur internet, nous inspiraient bien. Au printemps et durant un week-end, nous avons réalisé un premier test avec notre « vieille » tente et nos « vieux » sacs de couchage. Verdict : un sac de couchage prenait une sacoche entière.
Nous nous sommes renseignés sur internet et dans de célèbres magasins de randonnée pour nous décider à emporter du matériel performant. En 2 mois, ce sera vite rentabilisé !
Préparer le trajet fut aussi toute une histoire : il fallait partir à la recherche des chemins, télécharger leurs traces GPX, mettre cela dans le GPS avec une carte vélo à jour… Nous nous sommes aussi laissés inspirer par les « 1200 coups de cœur du routard en France » pour planifier quelques visites touristiques de sites à ne pas manquer…
Ah oui, et 2 mois avant de partir, on mettait dans une caisse ce qui risquait de nous servir, quitte à décider plus tard : nous savions déjà que tous les bourlingueurs allègent irrémédiablement leurs bagages à chaque voyage suivant …
Au moment de partir, on était inscrits sur AirBnB et Warmshower, très décidés à profiter de logements en dur, quitte à ce que ce soit parfois à l’hôtel, dès que la météo serait capricieuse.
Pourquoi conseilleriez-vous la France à vélo ?
- La France contient tout plein de localités sympathiques avec une histoire riche.
- Le vélo nous permet de passer dans plein d’endroits où il n’est pas possible de se déplacer en voiture, nous pouvons facilement nous arrêter au gré de nos envies.
- Les distances parcourues à vélo sont plus grandes qu’à pied.
- En ville, cela permet de circuler en s’imprégnant de l’atmosphère et en voyant les principaux monuments.
- À la campagne, cela permet de profiter de paysages différents sur un même parcours, et ainsi de ne pas se lasser quand il y a de longues distances, par exemple, le long d’un canal.
Des points négatifs ?
Mince, il va falloir se creuser pour en trouver ! On va dire qu’un camping sur 25 a un propriétaire qui ferait mieux de se trouver un autre emploi. Cela reste relativement rare. Parfois, nous aurions aimé dévier de notre route pour visiter d’autres coins intéressants que nous avions repérés, mais il fallait continuer à avancer et garder le cap.
Quels ont été les plus beaux endroits sur votre parcours ?
Un repas de base, mangé en plein air sur un rondin de bois quand tu as très faim, peut devenir un met exquis.
Il faut se rendre compte que tout est subjectif. Un repas de base, mangé en plein air sur un rondin de bois quand tu as très faim, peut devenir un met exquis. Des beaux endroits se transforment donc en merveilles de la nature, pour autant que tu sois dans les conditions appropriées. Et en général, loin des voitures qui crachotent, le miracle a plus souvent lieu.
Nous avons souvent eu une chance de bolus. Quasi pas de pluie (c’est on ne peut plus objectif), des restaurants en vue quand nous en rêvions, des rencontres inopinées et formidables.
Nous avons trouvé particulièrement magique la traversée du Gois de Noirmoutier
Nous avons trouvé particulièrement magique la traversée du Gois de Noirmoutier, commencée en fin de nuit sous la Voie Lactée avec des petits crabes verts « fluorescents » éclairés par la lumière de notre phare, puis le lever progressif du soleil.
Nous avons adoré les environs de Châteauneuf du Pape, la vigne qui pousse entre des galets, la vue sur les collines alentour le soir…
Comment étaient les routes de votre tour de France ?
L’état des routes était parfait. C’est une région qui a l’habitude d’accueillir de nombreux touristes à vélo et de ce fait, leurs infrastructures cyclables sont plutôt bien développées.
Niveau logement et nourriture, comment vous gériez ?
On ne t’appendra rien, mais c’est tout de même un luxe d’acheter en dernière minute de quoi manger dans les petites épiceries de village ou chez un producteur. Nous avons essayé d’acheter aussi local que possible.
Nous avions systématiquement un repas en réserve (du style pâtes et sardines), mais on trouvait toujours de quoi mieux l’agrémenter ou le remplacer par du frais. Nous avons voyagé en pleine canicule, avec 40°C à l’ombre dans le sud de la France, quand nous y étions. Nous partions avec 4,5 litres d’eau le matin. Mais nous buvions le double. Notre GPS nous indiquait les points d’eau potable. Toute glace ou jus vendu sur la route était bienvenu !
Certains jours, nous nous ravitaillions auprès à des habitants. Parfois, nous avons eu le luxe des nous voir offrir de l’eau fraîche ou quelques fruits par des personnes sympathiques.
Nous n’avons pas souffert de la chaleur : le vent relatif nous rafraîchissait. Au point que nous essayions de ne pas nous arrêter… Le fait de voyager en France limite les contraintes. En effet, c’est réellement en fin de journée, après 17h30, que nous décidions de l’endroit où nous allions dormir.
Nous nous dirigions vers le camping le plus proche dans la bonne direction, ou nous en prenions un autre, parfois plus éloigné, mais plus proche de notre itinéraire…
Un jour ou plutôt une nuit, on a cru qu’un de nos matelas fuitait. Zut, pas simple à réparer, ça, il faut trouver la fuite ! Une nuit à plat sur du dur. En fait, on avait tout simplement mal fermé le bouchon, dans notre précipitation à plier avant un orage. À part ça, on dort fameusement bien en vacances après 70 km sur un vélo chargé.
Au final, on a toujours logé en camping. Rarement à l’hôtel, parfois dans la famille. Les campings communaux ont généralement monté en standing. En camping – évitons d’avance les plages ! – la douche chaude est bienvenue. C’est facile de se décider en dernière minute suivant notre état de fatigue, et suivant la beauté environnante. Les affaires et le tandem à proximité sont en sécurité.
Quel a été le budget de votre voyage ?
Nous avons effectué des dépenses un peu comme à domicile, mais comme nous étions en vacances, si nous avions envie de nous offrir un resto (par exemple pour nos multiples de 1000 km), nous n’hésitions pas !
Comment a été l’accueil des gens sur votre route ?
L’accueil fut toujours agréable, plus nous étions éloignés des sites touristiques fréquentés, plus l’accueil était chaleureux. Il faut éviter les campings des bords de mer, chers et absolument pas faits pour des vélos en itinérance.
À Nantes, une femme très emballée par notre aventure nous a proposé d’instinct de nous héberger. Puis elle a failli se raviser car sa maison était en travaux. Puis elle s’est rendu compte qu’elle avait un dîner festif avec son fils.
Bref, nous avons encore une fois logé dans le camping le plus proche, en la remerciant bien par sms…
Vous pouvez nous décrire votre équipement ?
- Le vélo : Un tandem Pino de Hase (couché à l’avant, capitaine assis à l’arrière) électrique avec pneus Schwalbe marathon. Séparable en 2 parties. Très fiable, le moteur électrique nous permet de garder de la stabilité dans les chemins caillouteux et de maintenir le moral dans les montées ;
- Les sacoches (fontes en Belgique) Vaude et imperméable Ortlieb ;
- La tente : Une Hubba-Hubba de chez MSR. Géniale, légère, rapide à monter, spacieuse malgré sa petite dimension car chacun de nous 2 dispose de sa porte et de sa petite abside, une petite barre transversale augmente le volume, c’est bienvenu lorsqu’il pleut où qu’il y a trop de moustiques pour manger dehors et qu’il faut se protéger ;
- Matelas de confort, Nemo Vector 20R, 8 cm d’épaisseur avec pompe intégrée à l’oreiller, et sac de couchage en duvet (été : confort jusque 0°C) qui permettent la légèreté et peu de volume une fois pliés ;
- Un vieux réchaud MSR whisperlite, à essence purifiée, toujours efficace ;
- Internet : Les sites Bikemap et Geovelo nous ont servi pour les lignes hors des voies vertes. Le site Velomap m’a servi pour mettre des cartes récentes sur un vieux GPS e-Trex Garmin, que j’alimente par un panneau solaire (et via une power bank). Nous emportions une deuxième carte micro-SD qui contenait une carte classique, non orientée vélo, mais avec gestion des adresses. Quand c’est aussi léger, il ne faut pas hésiter !
Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?
Nous t’avons déjà parlé du passage du Gois, très beau moment… Arrivés au Luxembourg, quelques dures montées nous ont permis d’avoir une vue, au loin, sur l’enchaînement successif des collines de notre trajet passé. C’était beau et ensoleillé. Nous nous amusions en affirmant que c’était la première fois que nous arrivions à vélo au Luxembourg. Après quelques milliers de km de détours, tu l’as compris…
Nous n’avons pas manqué de beaux moments et de belles rencontres. Notre machine ne passant pas inaperçue, des personnes venaient vers nous pour discuter, beaucoup d’autres ont simplement souri… Bien sûr, nous avons aussi partagé des moments agréables avec quelques cyclistes voyageurs.
Une galère ?
Après avoir malmené notre bon pneu arrière Schwalbe, nous craignions une hernie qui se dessinait. Pour le remplacer, nous avons seulement trouvé un pneu non renforcé, qui même s’il est certifié « pour vélo électrique et 50 km/h », n’a pas résisté longtemps : déchirure sur le flanc, à midi devant un restaurant (ouvert) et à 400 m d’un réparateur (fermé à cette heure).
Nous avons à nouveau dû acheter un pneu non renforcé, et celui-ci nous a lâché un dimanche en fin de journée, à quelques kilomètres de la famille. Après avoir hésité à planter notre tente dans le champ de maïs adjacent, nous avons fait appel à la famille, et le tandem a été transporté en voiture sur quelques km. Vous voyez, il y a pire comme malheur… D’ailleurs nous n’avons plus eu de problème de pneu ensuite.
Aussi étonnant que ce soit, la pire galère n’est pas toujours loin du meilleur souvenir de voyage. Je vous explique une autre anecdote.
Début août, la météo prévoyait de gros orages en Ardèche. L’orage devait arriver à 5h30 du matin. A 6h30, il n’est toujours pas arrivé. On se réveille d’instinct, on voit le gros nuage noir et on plie nos affaires en catastrophe. Tout est plié et sec quand on se rend au bar du camping. L’orage arrive, il tombe des litres d’eau.
Au départ des flaques qui s’étendent, l’eau finit d’heure en heure par monter un peu partout, de cm en cm. La propriétaire du camping du Lion, adorable, nous rassure : « On trouvera bien de quoi vous loger en mobilhome ». Elle prête ses couvertures aux enfants qui ont froid. Beau moment. On s’entraide. Le bar sert de très bons hamburgers. Mais l’eau monte et nous avons dû quitter le camping avec de l’eau jusqu’aux genoux, sous une fine pluie, et retourner 10 km en arrière car c’est le chaos sur les routes plus en avant.
Belles rencontres : Dans le gymnase, les évacués se retrouvent. D’autres font aussi un grand tour à vélo et on s’échange des trucs et astuces. Nous délimitons vaguement un petit emplacement avec des chaises et nos capes mouillées. Les boissons chaudes sont gratuites, on ne doit pas payer la nuitée. Par contre si ça vous intéresse : rien ne sèche dans un gymnase, il n’y a pas de vent. On l’a bien vécu, mais il s’en fallait de peu. Le moteur de notre tandem est tout de même passé brièvement sous la ligne de flottaison, sans problème…
A part ça, certaines montées en tandem avec la batterie à plat pourraient être mal vécues, mais à nouveau, ça a tellement quelque chose de stupide de mouliner à toute allure pour avancer de quelques mètres que parfois on en rigolait. Heureusement, à l’heure où ça se produisait le soir, il n’y avait généralement plus grand-monde sur les routes. (Monter au calme, c’est supportable. Se faire continuellement dépasser par des camions le serait moins).
Pour votre future motivation, retenez que si vous disposez bien de petits développements, ça va toujours plus vite à vélo qu’à pied.
Votre prochain voyage à vélo, c’est pour quand et où ?
Dès que possible, en France pour avoir des échanges avec les locaux ou en Europe pour découvrir nos pays voisins.
Quels sont les avantages du voyage à vélo selon vous ?
Voyager à vélo c’est être libre (…) être à l’écoute de notre environnement et de notre corps.
Voyager à vélo c’est être libre et profiter des sons de la nature, être à l’écoute de notre environnement et de notre corps, aller dans des endroits où il est impossible d’aller autrement, et rencontrer du monde. Il ne faut pas forcément partir loin ou longtemps pour profiter de tous ces moments de bonheur !
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui veulent se lancer dans le voyage à vélo ?
C’est pratique, en plus du GPS, d’avoir une carte touristique de la région, et si possible de la voie verte. Typiquement, au sud d’une région ou d’un département, on ne reçoit à l’Office du Tourisme que la partie de carte qui concerne cette région (on l’a déjà prise plus au nord, en entrant dans la région), par contre il est impossible d’y trouver la carte de la région suivante. Logique cartésienne. Il faudra demander la carte suivante dans le département suivant, … aux heures d’ouverture de l’office du tourisme, demain peut-être !
Alors, un tour de France à vélo, ça vous tente ? Dites-nous tout en commentaire de cet article !
Si l’idée d’une aventure de quelques jours à vélo vous tente, allez faire un tour sur notre site la Clacyclo. La Clacyclo est une aventure de 5 jours à vélo, qui aura lieu du mercredi 1er au dimanche 5 mai. Départ : Paris, arrivée : inconnue !
Ce que vous pouvez faire pour soutenir notre projet de promotion du cyclotourisme en France et à l’étranger :
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merveilleux et intéressant merci
Top! Possible de rencontrer Pierre et Fred? Je suis de Bruxelles et super intéressé par leur aventure/conseils 🙂
belle aventure! serait-il possible de recevoir les coordonnées de Fred et Pierre. Nous sommes de Bruxelles et roulons aussi en Pino, en balade ou en voyage. Un partage d’expériences nous plairait. Merci!
Bonsoir Berval, je vous envoie ça par mail !
Bonne soirée,
Arthur
Bonjour, J’ai beaucoup aimé le récit de votre voyage. Nous aussi nous avons la chance d’avoir ce même tandem aujourd’hui électrique car nous lui avons ajouté une remorque pour partir un peu plus loin et essayer le camping… Pas simple de laisser votre tandem pour aller visiter, toujours l’appréhension au retour de savoir s’il est toujours la ? Etes vous content de votre antivol ? Et bravo pour votre périple, ca donne l’envie, mais en ce moment il faut ronger son frein !
Salut Gilles, en effet en ce moment il faut savoir patienter ! Ce sera pour mieux voyager à vélo dans les mois qui viennent 😉
Concernant l’antivol, je transmettrai la demande à Pierre et Fred.
Arthur
[…] ce n’était pas le premier. Nous avons déjà roulé en Suisse, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Angleterre et en […]
Bonjour,
Merci, pour ce beau reportage très stimulant. Un poignet cassé nous oblige à abandonner nos velos pour un Pinot. Nous voudrions utiliser uniquement des voies réservées aux cyclistes. Nous le testons mardi. Est-ce possible? Sommes aussi préoccupés par la sécurité du Pinot que nous louons. Des tuyaux lors des visites?Nouspartons3 semaines au moins et ferons du camping Avez-vous eu des difficultés pour recharger la batterie le soir ? Avez-vous des conseils sur les inoubliables?
Merci
Bonjour ! merci pour ce partage. Je vous avoues qu’avant j’étais le genre de personne à reservez sur airbnb bailti ou booking mais mon fils m’a reconvertit à une autre manière de voyager avec les voyages en camping car et autres. Il m’a défié d’aller sur la Côte d’Opale en vélo et je pense vraiment le faire dès que la situation le permettra.En tout cas merci pour votre article, ça rafraichit un peu en ce temps de confinement et ça me donne vraiment une idée pour organiser notre petit périple. merci à vous.
Bonjour merci pour cette belle aventure vous nous avez fait rêver.Le tandem à assistance électrique est t’il pas lourd ou difficile à pédaler une fois que l’on se sert pas de cette fonction électrique.
Merci encore pour ce magnifique voyage que vous avez partager.
Jean-Albert et Carine