Traversée du Maroc à vélo : itinéraire

Comment as-tu préparé ton voyage ?

Maroc à vélo : points forts et points faibles

Quels sont les plus du voyage à vélo au Maroc ?

Le vélo permet d’avoir des contacts avec la population et et découvrir ce pays que je connais différemment.

Les points négatifs ? 

Quand on est seul il y a des moments durs mais tellement de plaisirs que l’on oublie vite ces moments là !

Quels ont été les plus beaux endroits sur ton parcours ? 

Il y en a beaucoup ! La côte est très belle en dehors des endroits touristiques : Larache, Ashila, Oualidia.

Maroc à vélo : questions pratiques

En quel état sont les routes / pistes cyclables ?

Les routes sont en assez bon état. Il y a peu de pistes cyclables. Vu la conduite des autochtones, les risques sont assez élevés.

L’accueil des locaux sur la route ? 

Trés bon !!

Niveau logement et nourriture, comment tu gérais ? 

Le prix moyen de l’hôtel varie entre 30 et 50€. Parfois il y a moins cher mais difficile de dormir ! 

Le budget de ton voyage ? 

Je n’ai pas vraiment calculé mais environ 2000€, en comptant le séjour à Dakhla d’1 semaine environ où j’étais logé et nourri.

Tu peux nous décrire ton équipement ?

J’ai un VTT Orbea (5 ans d’âge), avec de grandes roues, des pneus quasi neufs Michelin, je n’ai pas eu de crevaisons. J’ai fixé un porte bagages où j’attachais mon sac de voyage avec tendeurs. Mon regret : ne pas avoir pris de sacoches fourre-tout au guidon.

Au niveau outils : le strict nécessaire, sur les conseils que j’ai eus : casque, veste fluo, éclairages, bonnes chaussures….

Au final, c’était bien hormis les sacoches.

Souvenirs, souvenirs…

Quel est ton meilleur souvenir de ce voyage au Maroc ?

L’hospitalité marocaine à laquelle j’ai eu droit une fois où je me suis un peu perdu du coté de Ksar el kebir !

Le soir tombait, c’était le début de mon périple, la route se transformait en chemin. Rien pour dormir, des petits villages où je demandais désespérément un hôtel…

J’étais prêt à dormir à la belle étoile quand sont survenus mes sauveurs qui ne parlaient que l’arabe. Ils m’ont hébergé et sont partis chercher un tajine pour moi. Nous étions 5 à manger, c’était un endroit sommaire mais propre, allumé avec une batterie et pas de commodités mais ce fut un « Palais » pour moi

Ils sont partis et m’ont laissé non sans m’avoir préparé un lit avec nattes et couvertures. Après une bonne nuit de sommeil, ils sont venus déjeuner avec moi et m’ont ensuite accompagné jusqu’à la grande route. Je les ai quittés la larme à l’oeil et ils m’ont fait comprendre ce qu’était l’hospitalité marocaine.

La pire galère ? 

Pas de galère en particulier mais des moments de découragements : quand les côtes n’en finissaient plus avec un jour de faible pluie, quand j’ai dû affronter une tempête de sable du coté de Tiznit, ou encore quand j’ai eu une infection à cause d’une arrête de sardine dans la gencive (médecin et pause de 2 jours à Essaouira).

Ton prochain voyage à vélo, c’est pour quand et où ? 

Pas encore décidé, mais j’aimerais faire l’Europe centrale hors été.

Un dernier mot pour convaincre les lecteurs du blog de voyager à vélo ? 

Le vélo c’est l’esprit de liberté, des rencontres ainsi que le plaisir des yeux ! En arrivant au Maroc, quand je suis descendu du bateau, je me suis demandé si jallais pouvoir faire ce périple. Je suis très content d’avoir fait ce voyage !