Canada, Etats-Unis et Mexique à vélo, avec LuToPi

  • En couple
  • Août 2019
  • 3000km
  • 3 mois
  • Difficulté : 3/5
  • Thèmes : grands espaces
Sophie et Thomas

Sophie et Thomas

Nous sommes un couple trentenaire, originaires de Normandie et du Médoc, nous habitons à Paris depuis 5 ans. Nous avons déjà eu l’opportunité de voyager en Asie pendant 6 mois mais sans vélo.

Nous rêvions depuis cinq ans de cette aventure. Une fois les économies faites, nous avons pu partir pour réaliser notre rêve. Thomas a l’opportunité de prendre une année sabbatique, il est chargé de communication pour une association. Et Lucie a dû démissionner, elle était responsable d’une épicerie de vrac.

Ce voyage à vélo nous a donné une envie très forte : refaire des voyages à vélos, on se prend souvent à rêver de nos prochaines destinations. 

Lucie et Thomas
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Amérique à vélo : préparation du voyage 

 

Salut Thomas ! Peux-tu nous présenter votre voyage ? Pourquoi ce projet ?

Nous avions l’habitude de nous déplacer en vélo à Paris, et nous nous chamaillions souvent parce que nous n’avons pas le même rythme. Nous avons eu l’opportunité de tester des tandems pendant des promenades sur l’Île de Ré pendant des vacances et on a découvert qu’on ne se disputait jamais sur un tandem 🙂

Le tandem a été le coup de coeur

Nous avons donc décidé de tester le voyage en vélo en passant directement sur un tandem et ça a été le coup de coeur. Nous avons vécu en Asie pendant un an et nous avons été amené à découvrir de nombreux pays dans cette zone géographique.

Nous avons donc décidé de faire l’Amérique du Nord au Sud pendant 1 an.

On s’est dit que ça pourrait être une bonne chose de découvrir des nouvelles cultures et une nouvelle langue en allant en Amérique du Sud. Par ailleurs nous étions vraiment attirés par les beaux paysages de l’Amérique du Nord. Nous avons donc décidé de faire l’Amérique du Nord au Sud pendant 1 an.

Nous trouvions ça rassurant, nous qui n’avions que peu d’expérience du voyage à vélo, de commencer par un pays dans lequel nous parlons la langue et qui culturellement se rapproche de l’Europe.

De nombreux cyclistes relient Alaska à Ushuaia, en une année, nous n’avions pas le temps de se lancer dans un tel projet donc nous avons vu un peu plus court. Un point de départ fixé à Calgary grâce à une nouvelle ligne aérienne qui relie Paris à Calgary.

Pour le reste on décide de ne pas fixer d’itinéraire précis : pas de destination, seulement une direction. On se dirige vers l’Amérique du Sud en passant par le Canada, les Etats-Unis, le Mexique, l’Amérique Centrale….

C’était votre premier voyage à vélo ?

Nous avions trois expériences réalisées peu avant le départ pour découvrir le voyage à vélo et tester notre matériel.

La première expérience était avec un tandem classique sur une partie de la Vélodyssée et du Canal des deux mers durant l’été 2018 : nous avons parcouru 1000 kilomètres en un mois et nous avons adoré cette aventure. On s’est rendu compte que c’était possible ! Tout est une question de temps, il suffit de prendre le sien et aller à son rythme.

Ensuite nous avons fait un court séjour à vélo de 4 jours le long des châteaux de la Loire, l’occasion pour nous de tester un tandem semi-couché Pino de la marque HaseBike pour la première fois. La facilité pour se parler avec ce type de tandem, le fait que les deux personnes puissent voir la route devant et la facilité d’échanger les places (devant/derrière), va confirmer notre choix.

Suite à l’achat de notre Pino et de l’ensemble de notre matériel, nous décidons de participer à La Clacyclo 2019 et c’est encore une fois une très belle aventure que nous espérons revivre en 2020. Nous avions d’ailleurs déjà raconté notre expérience sur ce blog !

 

 

Comment avez-vous préparé votre voyage ?

 

Nous avons préparé le voyage en lisant et regardant pas mal de témoignages d’autres cyclistes.

 

Nous sommes aussi rentrés en contact avec un couple qui avait fait un peu le même itinéraire que celui dans lequel nous nous projetions. Ils nous ont donné pleins de conseils parce qu’ils s’étaient eux aussi énormément renseignés avant leur départ.

 

En plus de ça, ils nous ont même vendu leur tandem qui a eu l’occasion de re-rouler dans ses traces. Quelques sorties plus tard : entre amis le temps d’un weekend ou le temps d’une Clacyclo pour tester tout notre matériel et le tour était joué.

 

Nous avons décidé de prévoir le moins possible pour ne pas être déçus, se laisser surprendre et guider par chacune de nos rencontres.

 

Au niveau de l’itinéraire, nous avons décidé de prévoir le moins possible pour ne pas être déçus, se laisser surprendre et guider par chacune de nos rencontres. Nous avons d’ailleurs écrit un article sur notre préparation au voyage.

 

Traversée de l’Amérique à vélo : itinéraire

 

Peux-tu nous décrire votre itinéraire en détails ?

Notre itinéraire ne correspond pas tout à fait à nos projections car notre voyage a pris fin au bout de 7 mois à cause du Coronavirus. Nous n’avons donc pas eu l’opportunité de visiter l’Amérique Centrale, ni l’Amérique du Sud.

8442 km à vélo en 7 mois de voyage

Nous avons donc voyagé à travers trois pays gigantesques et parcouru 8 442 kilomètres en 7 mois de voyage.

  1. Notre voyage a commencé à Calgary, nous avons traversé les Rocheuses pour rejoindre Vancouver.
  2. Puis de Vancouver, nous avons rejoint la côte pacifique que nous avons suivie jusqu’en Basse Californie.
  3. Aux Etats-Unis nous avons traversé l’Etat de Washington, l’Oregon et la Californie sur les routes mythiques 101 et 1 qui longent l’océan et offrent des paysages à couper le souffle.
  4. Au Mexique, nous avons descendu le désert de la Basse-Californie puis nous avons rejoint le continent grâce à un ferry qui relie La Paz à Mazatlan.
  5. Nous avons ensuite roulé dans le Sinaloa, Nayarit, Michoacan, Guanajuato, Mexico DF, Puebla, Oaxaca, Chiapas et Yucatan. A certains points au Mexique nous avons pris des bus soit parce que nous étions contraints, soit pour aller un peu plus vite et éviter la saison des pluies en Amérique Centrale.

Nous avons fait un article pour le Canada dans lequel nous précisons toutes les routes et chemins que nous avons empruntés. Les articles sur les Etats-Unis et le Mexique arrivent bientôt !

Pour en connaître davantage sur notre itinéraire vous pouvez consulter notre polarstep.

Si on compte les jours réellement roulés pendant le voyage, on arrive à 4 mois pleins. Le reste du temps nous avons pris des journées de repos, fait des visites mais également eu quelques soucis techniques, matériels, accident, incendie, pluie et une pandémie…

Les raisons d’être à l’arrêt étaient bien plus nombreuses que ce que nous pensions. Nous sommes donc sur une moyenne journalière de 70 kilomètres sur les jours roulés.

Amérique du nord à vélo : points forts et points faibles

 

Quels sont les plus du voyage à vélo au Canada, aux Etats-Unis et au Mexique ?

– Au Canada : De très beaux paysages et beaucoup de nature. Des beaux parcours sur des chemins relativement bien entretenus. De très beaux bivouacs.
– Aux Etat-unis : Une grande communauté de Warmshower permet de faire de très belles rencontres. Des paysages côtiers splendides. Des beaux endroits pour bivouaquer et camper dans des parcs d’Etat très accessibles pour les vélos.
– Au Mexique : En Basse Californie, l’occasion de se retrouver seul au monde au milieu de désert (une vidéo de cette belle traversée par nos amis Disroad), des bivouacs magiques dans des champs de cactus. Dans le reste du Mexique, l’opportunité de découvrir une nouvelle culture en étant proche de la population et de passer dans des endroits ou il n’y a absolument pas de tourisme.

 

Les points négatifs ?

– Canada et Etats-Unis : Peu de routes secondaires et donc souvent des difficultés sur des grandes routes ou il y a peu de places pour les vélos. Les voitures, notamment aux Etats-unis, ne sont pas toujours très respectueuses des vélos.

On a un peu eu l’impression d’une course poursuite avec l’hiver

– Mexique : La chaleur, il y a certains endroits où il était très dur de rouler tellement le thermomètre monte. Un autre point négatif sur la période de l’année que nous avons choisi et les pays. Il faisait toujours nuit très tôt, autour de 17h ou 18h donc les journées pédalées sont courtes (surtout pour des lève-tard). On nous a souvent signalé que nous serions les derniers cyclotouristes de l’année, en effet on a un peu eu l’impression d’une course poursuite avec l’hiver qui nous suçait la roue. On aurait peut être dû se lancer au début de l’été…

Quels ont été les plus beaux endroits sur votre parcours ?

 Au Canada : Le parc de Banff, le Slocan Lake, les alentours de Osoyoos
– Aux Etat-unis : L’allée des géants en Californie, Big Sur en Californie, la côte pacifique en Oregon
– Au Mexique : La Basse Californie, la côte pacifique à Oaxaca et les routes du Chiapas

                         

LutopiMojo voyage vélo

Traversée de l’Amérique à vélo : questions pratiques

 

En quel état sont les routes / pistes cyclables ?

– Au Canada, les routes étaient en bon état en revanche il y a certaines parties sur lesquelles il n’y a pas de places pour les vélos et les routes sont très fréquentées. Je pense notamment au parc de Banff. Nous avons adoré la Transcanadatrail mais il vaut mieux être équipé pour le off-road.
– Aux Etats-Unis, aux abords des grandes villes, il y a généralement des pistes cyclables. Pour le reste c’est essentiellement des routes partagées plus ou moins grosses. La plus grande difficulté sur la route a été la traversée du pont d’Astoria qui n’a pas de bas côté et sur lequel il y a de la circulation.
– Au Mexique, c’est très variable, nous avons été sur des très belles routes et également sur des routes en très mauvais état avec des morceaux de routes manquantes ou des gros trous qui tombent dans des ravins. Nous devions être très vigilants. Et nous avons découvert que le Mexique était globalement fan des dos d’ânes : ces fameux « Tope » ont envahi ses routes.

Que dirais-tu de l’accueil des locaux sur votre route ?

Nous avons eu une expérience formidable, l’accueil des locaux a été très chaleureux sur l’ensemble de notre parcours. Nous avons souvent demandé à dormir dans les jardins et nous avons essuyé très rarement des refus.

Beaucoup de personnes nous ont proposé spontanément un endroit ou dormir ou de la nourriture.

Beaucoup de personnes nous ont proposé spontanément un endroit ou dormir ou de la nourriture. C’était d’ailleurs une des motivations pour faire ce voyage en vélo : faciliter les rencontres. Sur ce point, notre tandem, Mojo a été un atout incommensurable.

 

Niveau logement et nourriture, comment vous gériez ?

Niveau logement, on dormait sous tente. Nous avons essayé lorsque c’était possible de ne pas payer (camping sauvage, jardin de particulier, église, école). Sinon nous allions dans des campings où nous partagions parfois l’espace avec des camping cars.

Nous avons également été accueillis par beaucoup de personnes du site Warmshower. Nous n’avons quasiment jamais été à l’hôtel ou dans une location, mis à part les grandes pauses tourisme et visite.

                                     

 

Le budget de votre voyage ?

Nous avons prévu un budget initial de 10 000 euros par personne pour l’année avec tout compris. Nous avons décidé de ne pas compter, se faire plaisir quand on voulait, on savait que l’on avait un bon budget.

L’objectif n’était évidemment pas de dépenser tout cet argent car on avait envie de rentrer avec quelques sous sur notre compte en banque. On a quand même fait attention à ne pas trop dépenser. Nous devions être autour de 10 euros par personne par jour mais lorsque l’on ajoute nos dépenses de matériel, vélo, nos visas, nos billets d’avions, les réparations, le tourisme etc.

Le budget est plus important, si on lisse sur l’ensemble du voyage on est autour de 25-30€ / personne par jour. (Sachant que l’on a eu des dépenses exceptionnelles liées aux réparations sur le vélo et au Coronavirus, mais ça fait partie du voyage). En fin de voyage, on fait les comptes et nous sommes bien en dessous de notre budget global.

Tu peux nous décrire votre équipement et ce que vous en avez pensé ?

PINO HASE BIKE : En épluchant les sites de personnes voyageant en vélo, nous sommes vite tombés sur ce tandem. Il fait l’unanimité et on a vite compris pourquoi.

Nous avons adoré voyagé avec ce vélo pour plusieurs raisons :

  1. Facilité de communication : les selles étant plus proches que sur un tandem classique il est plus facile d’avoir des conversations en roulant ;
  2. Confort de changer de place et donc de position : l’équilibre est plus facile à trouver que sur un tandem classique ;
  3. Il permet également d’avoir une visibilité dégagée pour les 2 personnes ;
  4. Démontable pour le transport ;
  5. Un bel aimant pour faire de belles rencontres.

Le point négatif de voyager avec ce type de vélo, c’est qu’il est spécifique donc chaque problème technique se transforme en casse tête.

Un bon équilibre entre technique et économique.

Nous avons fait un article sur notre matériel et des avis sur quasiment tout le contenu de nos sacoches.

– Nous avions une tente MSR Elixir 2, nous n’avons pas pris la Hubba Hubba que l’on voit beaucoup en cyclotourisme car nous recherchions une tente plus robuste qui nous permettra aussi de rester plusieurs jours au même endroit sans craindre les UV sur la toile. Elle est plus lourde mais pour quelques kilos, nous ne trouvions pas que c’était un soucis. On est très heureux de cette tente, la taille est parfaite, les absides assez grandes pour toutes nos 5 sacoches. On trouve pratique d’avoir 2 ouvertures, on peut la monter en commençant par l’extérieur en cas de fortes pluies, coloris discret dans la nature, possibilité de dormir seulement dans la moustiquaire, pratique le côté autoportant pour camper n’importe où et très facile à monter / démonter. MAIS , la toile extérieur a tendance à prendre l’humidité sur le côté intérieur sûrement pas assez aérée. Par ailleurs, le sac de rangement n’est pas pratique et ne permet pas de la compacter.

– Pour tout ce qui était duvet, oreiller et matelas, nous nous sommes équipés chez Décathlon avec la marque Forclaz et nous sommes très contents de ces choix également. Ils sont légers et compacts, idéale donc pour rentrer dans les sacoches.

– Pour les sacoches, nous avons fait le choix de la marque Ortlieb, nous ne sommes pas déçus, elles sont robustes et nous avons seulement eu un petit soucis au niveau de la fermeture d’une des sacoches en 7 mois de voyage. Nous avions une paire avant avec une capacité de 25 litres et une paire arrière avec une capacité de 40 litres.

– Afin de compléter les sacoches nous avons pris un grand sac « UNO » 60 litres de la marque Guy Cotten, du made in France pour les pêcheurs initialement. En terme de place, c’était parfait, le sac au dessus était quasiment vide et nous servait de garde manger, super pratique pour faire des pauses déjeuners.

– Pour nos vêtements, nous étions essentiellement équipés en Décathlon.

Nous sommes très contents de l’ensemble de nos choix, un bon équilibre entre technique et économique.

  

Souvenirs, souvenirs…

 

Quel est votre meilleur souvenir de voyage ?

Il est difficile, voire impossible, de rendre un de nos souvenirs le meilleur du voyage. C’est tellement de souvenirs heureux et pleins de petits bonheurs au quotidien, aussi bien dans l’effort, les rencontres et les paysages. Vu que l’on est deux sur le vélo, on se permet de sélectionner deux rencontres exceptionnelles !

Notre souvenir le plus marquant du voyage se situe au tout début de ce périple. Nous avons rencontré un couple : Patrick et Jarka un couple canadien. Ils nous ont proposé de partager leur emplacement dans un camping, ils étaient en weekend avec leur combi. Ca a été le coup de foudre, on a passé une journée supplémentaire avec eux à discuter et randonner.

C’est une rencontre qui a changé nos rapports aux autres rencontres. Jarka qui avait déjà voyagé en vélo, nous a dit que beaucoup de personnes allaient nous donner beaucoup pendant ce voyage et qu’il fallait que l’on apprenne à recevoir et à en profiter : « Milk it ».

Nous ne pensions pas avoir l’opportunité de lier des liens si intenses avec des personnes sur notre chemin, surtout avec une famille de 6 personnes.

Une autre très belle rencontre qui a changé notre voyage est la famille canadienne : Les Marois à Vélo. Nous sommes vite devenus inséparables. Nous avons découvert avec eux la joie de rouler à 8, nous avons eu beaucoup de plaisir à partager des efforts intenses et des bonnes rigolades autour des feux de camp. Ils sont devenus pour nous une seconde famille.

Nous ne pensions pas avoir l’opportunité de lier des liens si intenses avec des personnes sur notre chemin, surtout avec une famille de 6 personnes.

La pire galère ?

Sans aucun doute, c’est beaucoup plus simple de la trouver !

Nous avons eu des petits soucis mécaniques sur Mojo et nous l’avons amené dans un magasin de vélo que l’on nous avait conseillé et on est tombé sur des personnes qui ne connaissaient rien en mécanique !

Ils ont fait plusieurs erreurs de manipulation de Mojo et ont aggravé tous nos soucis. Cette galère a duré plus de 2 semaines, jusqu’au moment où on a décidé de reprendre notre vélo (pas du tout réparé) et l’amener dans un magasin qui nous semblait pro, en seulement quelques heures ils ont fait l’ensemble des réparations… En tout 3 semaines d’arrêt pour une réparation de quelques heures, de quoi devenir chèvre !

Mais on a aussi eu des galères autres que techniques, comme la fois où au milieu des montagnes de l’Etat de Oaxaca au Mexique, en fin de journée, emportés par notre élan nous avons décidé de continuer à rouler un peu plus alors que nous avions trouvé un spot pour un bivouac, et on s’est retrouvé une heure plus tard, la nuit tombante, à chercher un nouveau spot de bivouac… en vain.

Coincés entre une sorte de falaise sur notre droite et un ravin sur notre gauche, nous n’avons pas réussi à trouver un endroit plat pour poser notre tente pendant plusieurs dizaines de kilomètres. Et nous avons dû nous résoudre à aller nous réfugier derrière une maison toute droit sortie d’un film d’horreur, perdue au milieu de la montagne mais en bordure de route après avoir passé les barbelés autour. Pas ouf.

Votre prochain voyage à vélo, c’est pour quand et où ?

Nous avons dû arrêter notre voyage au Mexique à cause du Coronavirus. Nous avons hésité entre rester là bas et attendre pour rouler de nouveau en Amérique ou rentrer en Europe et avoir une chance de rouler avant par ici car la progression de l’épidémie y est plus avancée.

On se prend souvent à rêver de nos prochaines destinations.

Nous sommes donc de retour sur Paris et maintenant on croise les doigts pour pouvoir rouler de nouveau. Ça sera évidemment en France car les frontières européennes risquent d’être fermées. Nous avons prévu de revenir à Paris pour de bon en août donc on espère pouvoir donner quelques coups de pédales en France d’ici là pour ne pas rester sur ce goût amer de voyage inachevé.

Ce voyage à vélo nous a donné une envie très forte : refaire des voyages à vélos, on se prend souvent à rêver de nos prochaines destinations. Même si nous avons adoré voyager avec notre tandem et que c’était une expérience formidable, la prochaine virée se fera en vélos séparés. Nous avons maintenant envie de nous challenger individuellement.

Un dernier mot pour convaincre les lecteurs du blog de voyager à vélo ?

On est convaincus que l’essayer c’est l’adopter ! Il y a tellement de façons différentes de voyager à vélo que tout le monde peut y trouver son bonheur. En tout cas nous on a trouvé le nôtre.

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